Facilité de mouvement, couleurs criardes, ses créations bouleversent les codes algériens. Parmi les vêtements revisités, la djellaba, une longue robe avec capuche pointue portée par les hommes : Hicham Gaoua l’a rebaptisée maqnin (le chardonneret), en réfileérence à un oiseau très symbolique dans la society populaire nord-africaine, qui se caractérise par son élégance et ses chants fluides et répétés.
Malgré son ancienneté, le karakou évolue avec le temps et reste une tenue prisée lors des cérémonies algériennes actuelles.
Il représente un véritable conservatoire des influences culturelles, qui se sont mêlées à travers l'histoire.
Les pièces de karakou sont souvent ornées de broderies sophistiquées, faites à la main avec des fils d’or ou d’argent. Ces broderies peuvent inclure des motifs floraux ou géométriques complexes, ajoutant de la profondeur et de l’éclat au vêtement.
Au cours du XXe siècle, la gandoura qatifa devient le principal représentant du costume traditionnel de fête, avec son plastron couvert de rinceaux et de motifs floraux brodés au fil d'or et ses manches soulignées de fines broderies[65]. Grâce à sa forme évasée vers le bas, cette robe en velours peut accueillir des broderies abondantes.
Dans cette société traditionnellement matriarcale, la femme ne se voile pas, mais elle porte un châle de couleurs foncées violacées, de manière générale. Les vêtements sont confectionnés dans des tissus unis et sombres[a hundred and fifteen].
Un musicien porte le gilet brodé actuel sur une chemise et un sarouel. À Tlemcen, l'homme revêtait le haïk, le burnous, la kachabia (une longue tunique), la 'abia (même modèle en soie)[122] et la gandoura de cotonnade blanche sous le nom de dorra'a[123]. Au XIVe siècle, Ibn Khaldoun mentionne que les haïks et les burnous de Tlemcen sont les furthermore recherchés sur les marchés d'Orient et d'Occident.
Si vous êtes à la recherche d'efficacité et de sobriété, le coloris noir nous semble très adapté. Un des véritables avantage de cette couleur réside dans le fait qu'elle permet de cacher les imperfections de votre corps et d'avoir un silhouette svelte et élancée.
L’empreinte de l’Empire ottoman sur la tenue karakou est indéniable. Cet practice incarne un métissage culturel entre les influences levantines, ottomanes et l’apport berbéro-andalou.
Alger se situe à la jonction de ces deux zones, car or truck, à partir de l'époque ottomane, son costume joue un rôle primordial dans la diffusion de nouvelles tendances vestimentaires dans les autres villes d'Algérie[two].
Le costume de Constantine ne subit pas de réelles transformations pendant la période médiévale, si ce n'est par l'exploitation d'une variété toujours furthermore grande de lainages et de soieries. Il est similaire aux costumes des nouvelles capitales des Zirides puis des Hammadites, toutes situées en Algérie orientale. Puis more info les modes andalouses influencent les costumes locaux[fifty two].
Autre symbole de l’pattern algérois, qui résiste non sans peine à la modernité, le Haïk, intimement associé à l’histoire d’Alger “El-Mahroussa” et assez ressemblant à la M’lahfa des Ouled Naïl, dans l’Est du pays, dont la capitale Constantine est réputée pour sa gandoura Fergani en velours et l’artwork de la broderie (Tarz) qui en représente l’ornement, fait encore savoir Mr Khelfaoui.
Dans le cadre de cette demande, il est prévu de présenter de manière détaillée les différents éléments composant la mlahfa et la gandoura. Parmi ces éléments figurent le qat et le qouit, ainsi que le mendil, l'ellehaf et les incrustations faites à la primary[147].
D'ailleurs, à l'instar de certaines citadines, les habitantes des cités du Mzab ramènent le haouli sur leur visage de façon à ne dévoiler qu'un seul œil[107]. De nos jours, la Mozabite revêt la robe blouza, de coton, de tergal, de rayonne fantaisie ou bien de voile ou de tulle de nylon[114].